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Le mastodonte de Volvo au régime électrique : Volvo XC90 T8

  • RG
  • 13 avr. 2018
  • 3 min de lecture

Dans sa livrée blanche, le Volvo XC90 T8 a quelque chose de virginal. En dépit d’une stature imposante, le Suédois dégage un sentiment de douceur, de naturel. Une promesse bien réelle qui ne doit rien à la simplicité. Au contraire. Cette version T8 renferme, en effet, une véritable usine à gaz. Ça commence par les moteurs… au nombre de trois !

Le premier, classique, est un moteur essence à combustion interne : un quatre-cylindres, 2 litres, doté d’un compresseur ET d’un turbo, développant la bagatelle de 318 ch pour 400 Nm de couple. Il est associé à un moteur électrique (CIGS) logé entre le volant moteur et le convertisseur de couple de la boîte automatique à 8 vitesses. D’une puissance de 35 kW (48 ch), il fait office de démarreur, de générateur (pour recharger la batterie) et… de “booster”. Il est ainsi capable de fournir jusqu’à 150 Nm de couple supplémentaires lors des accélérations, mais ne peut entraîner seul les roues.

Cette tâche est dévolue au second moteur électrique (60 kW, 240 Nm), placé sur le train arrière. C’est lui qui se charge de propulser la voiture en mode 100 % électrique. Il assure également la traction intégrale, automatiquement ou lorsque le mode AWD est engagé. Pour alimenter ces deux machines électriques, le XC90 T8 dispose, enfin, d’une grosse batterie lithium-ion manganèse (fournie par LG Chem) délivrant 65 kW (88 ch), et d’une capacité utile de 9,2 kWh. Elle se recharge en 2 h 30 sur une prise 16 A ou 3 h 30 sur une prise domestique. Elle peut aussi se recharger en roulant en activant le mode Save.


Calme…

Séduisant à l’extérieur, le Volvo XC90 l’est plus encore lorsqu’on prend place à bord. Grâce à sa plate-forme modulaire (SPA), spécialement conçue pour les systèmes de propulsion alternatifs, la batterie, logée dans le tunnel central, n’empiète pas sur l’espace habitable. Vaste, il dispose de sept places dans cette version hybride rechargeable. Le choix de certains matériaux est, en revanche, propre à l’exécution T8, comme le levier de vitesse en cristal Orrefors. Superbe !


Pour démarrer, ni clé ni bouton-poussoir, mais un commutateur pivotant sur la console centrale. Une légère pression à droite et le colosse s’éveille en silence. Grâce à la molette rotative située à proximité, on sélectionne le mode Pure, 100 % électrique. Évidemment, aucun bruit n’accompagne les premiers tours de roues : moteur électrique inaudible, roulement feutré, suspensions onctueuses. Suffisants, puissance et couple du moteur électrique arrière permettent d’évoluer tranquillement.

Sur autoroute, on cale sans difficulté l’aiguille à 120 km/h compteur, toujours en propulsion électrique. Première surprise, à ce rythme, l’autonomie se révèle très proche de celle annoncée par Volvo : 37 km parcourus pour 40 revendiqués. Il faut même être très attentif pour percevoir le démarrage du moteur thermique. L’opération prend moins de 2 dixièmes de seconde, sans bruit ni vibration.


… Luxe…

En mode hybride, le mastodonte impressionne par sa douceur, même si la transition entre les différentes phases de fonctionnement n’a pas encore atteint la fluidité recherchée par les ingénieurs. Qu’importe, le résultat s’avère supérieur à celui ressenti au volant d’une Lexus RX, qu’il s’accompagne d’une consommation remarquable. A allure raisonnable, en profitant de l’acoustique extraordinaire de l’installation audio B&W (19 haut-parleurs, 1 400 W !), l’ordinateur de bord affiche 8,2 l/100 km.

On est très loin des 2,5 l/100 km annoncés par le dépliant commercial, mais 20 % en dessous d’un SUV diesel de puissance équivalente, la sérénité en plus. Le mode hybride est sans doute celui qui se prête le mieux à la conduite de cet imposant véhicule. Certes, on peut lui reprocher un certain manque d’agilité, une direction trop aseptisée et une prise de roulis exagérée, mais le confort royal, le silence monacal et l’appétit frugal valent bien quelques concessions.


… Et volupté

Le mode Power, enfin, est riche de promesses : 400 ch, 640 Nm de couple, des suspensions raffermies, une direction et une boîte de vitesses plus réactives, ça donne des idées. C’est pourtant le mode le plus décevant. Malgré des accélérations canon (0 à 100 km/h en 5”9), le colosse manifeste sa réprobation dès que la route serpente. La gestion des différents moteurs devient plus erratique. Le poids pachydermique a tendance à élargir les trajectoires et le sport… lui donne soif. Cette fois, c’est la barre des 20 l/100 km qu’il est difficile de ne pas franchir ! Rien n’incite donc à conduire le XC90 T8 comme un BMW X6.


Le Volvo fait oublier son comportement pataud en affichant le niveau de sécurité le plus élevé de toute la production automobile. Son système Intellisafe cumule les fonctions de régulateur de vitesse adaptatif, d’assistant à la conduite dans les embouteillages et peut déclencher un freinage d’urgencesi un véhicule, un piéton ou un cycliste croise sa route.


Enfin, ses faibles émissions de CO2 (59 g/km) le dispensent de TVS (taxe sur les véhicules de société) pendant deux ans et lui octroient un bonus de 4 000 € pour le bonheur des entreprises comme des particuliers. De quoi adoucir une ardoise conséquente, car cette version Inscription Luxe est facturée 90 340 €.

 
 
 

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